Couper les liens avec la Chine est impossible, selon Mercedes
L’Europe est à un tournant de son histoire. Bastion d’une industrie européenne en perte de vitesse, l’automobile est aujourd’hui plus que jamais menacée par l’arrivée massive de constructeurs chinois, accueillis à bras ouverts par une volonté européenne d’électrification à vitesse accélérée qui leur est indéniablement favorable. Plusieurs voix s’élèvent désormais pour un protectionnisme européen, soit par une taxe à l’importation plus élevée, soit par un conditionnement des aides à l’achat d’un véhicule électrique au fait qu’il soit produit sur le territoire européen.
Dans le même temps, la crise sanitaire, mais aussi la position ambigüe de Pékin sur la guerre en Ukraine et les tensions ravivées avec les États-Unis et l’occident autour de Taiwan mettent en exergue le danger des fournisseurs en position dominante.
Réduire la dépendance
Les constructeurs européens tentent de réduire leur dépendance à la Chine en pilotant des projets de constructions de cellules pour batteries de voitures électriques en Europe, mais également en développant de nouvelles technologies permettant d’utiliser moins de matières premières sur lesquelles la Chine a la mainmise, notamment les terres rares, le graphite, ou encore le raffinage du lithium ou du cobalt. Autant de matières où les Chinois détiennent plus de 50% de la capacité mondiale.
D’autres fournisseurs existent toutefois de par le...Lire la suite sur Autoplus