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La coupe est pleine

Vegedream Avec «Ramenez la coupe à la maison», le rappeur a réussi le morceau emblématique qui célèbre les Bleus champions du monde et pense déjà à l’après.

Un temps si lointain. Est-ce que ça a vraiment eu lieu ? Le 15 juillet, une foule compacte envahit les Champs-Elysées. Un pays uni, partout des klaxons, des célébrations à chaque rond-point ou chaque place de village. Un son idéal sort alors et symbolise l’instant : Ramenez la coupe à la maison, rap festif autotuné. «Ramenez la coupe à la maison, allez les Bleus allez ! Vingt ans après on est champions, allez les Bleus, allez ! Hey, hey, on est ensemble, hey !» chante Vegedream, morceau repris en cœur par les nouveaux héros, «maestro» Kimpembe en tête. Le clip, sorti le 19 juillet, mêle des vidéos des joueurs postés sur les réseaux et des scènes de joies des supporteurs dans la rue, sur le périph.

Vegedream avait déjà son petit succès, le voilà star : 75 millions de vues sur YouTube pour le I Will Survive de 2018, adopté par de nombreux sportifs, même étrangers. Et un disque d’or pour son album Marchand de sable, qui ressort en ce mois de décembre avec une version 2, enrichie de titres inédits. Est-ce la belle vie, le bonheur pour un artiste devenu «chanteur officiel» de l’équipe de France ? Pas sûr. Le jour où on se rencontre, il pleut dru sur Paris. A la veille du samedi 8 décembre, les pavés mouillés ne bruissent que des manifestations futures et des fantasmes qui vont avec. Le garçon, de son vrai nom Sachtela Evrard Djedje, a donné rendez-vous au Loyo, restaurant réunionnais du XVIIIe arrondissement dans une jolie rue calme de Montmartre, ouvert spécialement ce midi pour nous. Au menu, acras et poulet braisé, cabri massalé, jus de goyave et coca. Le lieu cosy, à l’abri de l’agitation, est apprécié des rappeurs comme Kaaris.

Belle gueule, stature imposante, Vegedream, assis à la table après s’être allumé une clope, fixe son portable. Il regarde une vidéo d’un gilet jaune appelant les banlieues populaires à les (...)

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