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Coupe du monde de rugby : les Springboks sud-africains, tout-puissants, écrasent les Anglais

Chacun son truc. Il y a des nations qui se gargarisent d'organiser la ­Coupe du monde de rugby. Et il y a celles qui la gagnent tout court. Samedi, au ­Stadium de ­Yokohama, pendant que la France lorgnait la finale à la télé en attendant 2023, les ­Springboks ont remporté la 9e édition contre des Anglais réduits au pain sec. C'est la troisième fois que la nation arc-en-ciel s'approprie le trophée ­Webb Ellis, après 1995 et 2007, égalant ainsi le record des All Blacks. "Il y a beaucoup de problèmes dans notre pays et une équipe comme celle-ci, avec différents parcours, différentes races, a su se réunir pour atteindre un même objectif", se réjouit ­Siya ­Kolisi, le premier capitaine noir des Boks.

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Une prodigieuse surpuissance physique

Nommé sélectionneur en mars 2018, soit après ­Jacques ­Brunel chez les Bleus – preuve que tout est possible – ­Rassie ­Erasmus a accompli la prouesse de mener les siens à la victoire dans le Rugby ­Championship puis au titre suprême en dix-huit mois. Non sans avoir égaré en chemin un match du ­Mondial (13-23 contre les All Blacks), une première. "On a simplement utilisé les joueurs et l'intelligence dont on dispose en Afrique du Sud", explique-t-il. C'est-à-dire? L'élémentaire triptyque conquête-défense-occupation, sublimé par deux flèches aux ailes, ­Makazole ­Mapimpi et ­Cheslin ­Kolbe, auteurs chacun d'un essai, les premiers marqués par les Boks dans une finale de Coupe du monde.

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