Coupe du monde de rugby: au bord de l’élimination avec l’Australie, le sélectionneur Eddie Jones s'excuse auprès des supporters
Séisme en Ovalie. L'Australie balayée 40-6 par le pays de Galles, premier qualifié pour les phases finales de la Coupe du monde, dimanche à Lyon, ne verra pas, sauf miracle, les quarts de finale de la Coupe du monde de rugby pour la première fois de son histoire. Troisièmes avec six points, les Wallabies n’ont plus qu’un match à disputer face au Portugal, dimanche prochain. Bien qu'à égalité de points, ils sont devancés au classement par les Fidji qui défieront la Géorgie samedi et le Portugal le 8 octobre. Autant dire que les Australiens, géants du rugby mondial, doubles champions du monde en 1991 et 1999, sont quasiment out du Mondial. Un tremblement de terre assumé par Eddie Jones.
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"J'accepte assez mal les commentaires de ceux qui doutent de mon engagement envers l'Australie"
"Je voudrais m’excuser auprès des supporters australiens, a déclaré le sélectionneur au début de sa conférence de presse. Je souhaite m’excuser et je prends l’entière responsabilité de ce résultat. Cette équipe jeune a tout essayé et mis tous ses moyens. Mais il a manqué de consistance, de précision. C’est très décevant mais félicitation au pays de Galles."
Après avoir balayé la rumeur de discussions avec la sélection du Japon, Eddie Jones a tenu à rappeler son engagement et son investissement "à 100%" avec les Wallabies : "Écoutez, je suis revenu en Australie pour essayer d'aider. Pour le moment, on ne peut pas dire que j'aide beaucoup. Mais je suis fier d'être Australien et je déteste voir le rugby australien se porter aussi mal qu'en ce moment, qui plus est alors que je suis aux manettes. Mais, et ce n'est pas une excuse, il n'y a pas que les Wallabies qui doivent s'améliorer, c'est tout le système du rugby australien qui doit le faire aujourd'hui." Et de conclure : Je suis engagé à entraîner l'Australie. Et j'accepte assez mal les commentaires de ceux qui doutent de mon engagement envers l'Australie."