Coupe du monde de rugby: après l'élimination historique, Jones devrait quitter l'Australie... pour revenir à la tête du Japon
Partir pour mieux rebondir? Piteusement éliminé dès la phase de groupes de la Coupe du monde (derrière le pays de Galles et les Fidji dans la poule C), une première historique pour l'Australie, Eddie Jones pourrait avoir déjà trouvé une porte de sortie.
Selon Sponichi, journal sportif japonais, le coach de 63 ans est le favori pour récupérer le poste de sélectionneur des Brave Blossoms, vacant depuis le départ du Néo-zélandais Jamie Joseph. Une information confirmée depuis par le Telegraph.
Une année 2023 terrible pour le rugby australien
Le Sydney Morning Herald assurait déjà le 24 septembre que des premiers contacts avaient été pris avant même le début de la Coupe du monde, fin août en marge du match de préparation face au XV de France.
Jones, dont la mère est nipponne et qui connaît bien le Japon pour l'avoir déjà entraîné entre 2012 et 2015 pour l'une des périodes les plus fastes du pays, a toujours nié depuis. "Les négociations se sont tenues en privé et les préparations sont en cours pour le retour d’Eddie Jones après le Mondial 2015, quand il avait mené le Japon à trois victoires historiques", écrit pourtant le quotidien japonais.
Avec Jones à sa tête, l'Australie vient de boucler une année 2023 catastrophique pour une nation de son rang: les Wallabies n'ont obtenu que deux victoires, pour 7 défaites. C'est son deuxième plus bas pourcentage de victoire sur une année civile, après l'année 2020 (16% de victoire, contre 22% en 2023). Il est sous contrat avec Rugby Australia jusqu'à la fin de la Coupe du monde 2027, organisée à domicile.