Coupe du monde de football 2034 : l’Arabie saoudite désormais seule en lice pour l’organisation
FOOTBALL - Ce sera elle – si tous les critères techniques sont remplis. L’Arabie saoudite est désormais le seul pays candidat à l’organisation de la Coupe du monde de football en 2034, a annoncé la Fifa ce mardi 31 octobre. Elle devrait donc officiellement décrocher fin 2024 le tournoi le plus populaire du monde.
Le royaume ultraconservateur, qui a multiplié les investissements dans le football mais aussi la Formule 1 ou le golf, devrait succéder à un attelage tricontinental inédit pour l’édition 2030, partagée entre l’Espagne, le Portugal et le Maroc avec trois matches en Amérique du Sud.
Formellement, il ne s’agit pour l’heure que de recenser les « déclarations d’intérêt » pour chaque édition, avant dépôt des dossiers complets et évaluation par la Fifa. Et « si les exigences sont respectées », les 211 pays membres de l’instance éliront les hôtes lors de deux Congrès distincts en fin d’année prochaine.
Mais l’absence de concurrence ne laisse guère de place au suspense, tout en ouvrant de nombreuses questions sur l’impact environnemental de l’édition 2030 et sur la compatibilité du tournoi 2034 avec les engagements de la Fifa en matière de droits de l’homme.
L’Australie choisit de se retirer de la course
Déjà intéressée par le Mondial-2030 aux côtés de l’Égypte et de la Grèce – une candidature qu’elle avait abandonnée en juin –, l’Arabie saoudite s’était reportée sur l’édition 2034 le 4 octobre, sitôt la procédure lancée.
Rotation continentale oblige, la Fifa n’avait « invité » à postuler que les pays membres des confédérations asiatique et océanienne, écartant donc les terres historiques de football. Des 22 éditions passées du tournoi planétaire masculin, deux seulement ont été attribuées à des pays d’Asie : le tandem Japon-Corée du Sud en 2002 et le Qatar l’an dernier. L’Océanie n’en a jamais organisé.
L’Indonésie avait un temps envisagé un dossier conjoint avec l’Australie, voire d’autres pays comme la Nouvelle-Zélande, la Malaisie ou Singapour, avant de se rallier le 19 octobre à l’offre saoudienne en reportant ses ambitions sur l’après-2034.
Quant à l’Australie, hôte l’été dernier du Mondial féminin aux côtés de la Nouvelle-Zélande et candidate malheureuse aux éditions masculines de 2018 et 2022, elle a jeté à son tour l’éponge ce mardi.
À voir également sur Le HuffPost :
Ballon d’Or féminin 2023 : qui est Aitana Bonmatí, la nouvelle meilleure joueuse du monde