La justice a donné raison aux syndicats. Ce samedi, le tribunal administratif a suspendu l’interdiction du rassemblement syndical aux abords du Stade de France, pour la finale de la Coupe de France de football opposant Nantes à Toulouse. Redoutant des débordements en raison de la contestation sociale, la préfecture de police de Paris avait pris un arrêté pour ordonner l’interdiction de cette manifestation près du stade dyonisien. Les syndicats - de l'Union départementale CGT 93, l'Union départementale FO 93 et l'Union syndicale Solidaires - prévoyaient notamment de distribuer des cartons rouges et des sifflets aux spectateurs, à la sortie du métro et du RER.

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D’après le tribunal, le préfet de police n’a pas apporté « d'éléments suffisants concernant les risques de troubles à l'ordre public ou des difficultés spécifiques dans ses missions de maintien de l’ordre », a-t-il fait savoir dans sa décision. Et ce, alors que les manifestants auraient prévu une « simple distribution de tracts contre la réforme des retraites ».

Une « victoire » pour l’intersyndicale

Dans un communiqué, l’intersyndicale s’est réjoui de cette décision : « C'est une victoire pour le respect des libertés ! Les organisations syndicales vont ainsi pouvoir agir dans le cadre de la liberté d’expression et aller à la rencontre du public du stade de France, pour distribuer leur matéri...

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