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Coup de pouce des régulateurs à la voiture autonome de Google

Les autorités de sécurité routière américaine estiment que le système d'intelligence artificielle pilotant les voitures autonomes de Google peut, selon la législation fédérale, être considéré comme un conducteur, ce qui pourrait accélérer l'approbation de ce type de véhicules. /Photo prise le 13 novembre 2015/REUTERS/Stephen Lam

(Reuters) - Les autorités de sécurité routière américaine ont estimé que le système d'intelligence artificielle pilotant les voitures autonomes de Google peut, selon la législation fédérale, être considéré comme un conducteur, ce qui pourrait accélérer l'approbation de ce type de véhicules.

La National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) a notifié sa décision à Google, une division d'Alphabet, dans une lettre .

Selon cette lettre datant du 4 février et publiée cette semaine sur le site du NHTSA, la division voitures autonomes de Google a soumis en novembre dernier un projet de conception de voiture autonome qui "n'a pas besoin d'un conducteur humain".

"La NHTSA interprètera le mot "conducteur", dans le contexte de description du projet de voiture, comme se référant au système de conduite autonome et pas à l'un des occupants du véhicule", poursuit la lettre.

"Nous sommes d'accord avec Google que (son véhicule autonome) n'aura pas de "conducteur" dans le sens où les véhicules ont eu des conducteurs au cours des 100 dernières années ou plus."

Le développement de véhicules autonomes mobilise actuellement les grands constructeurs automobiles mais aussi les géants du secteur des nouvelles technologies tels que Google, qui teste depuis 2009 des voitures sans conducteur de différentes sortes, dont certaines de sa propre conception.

(David Shepardson et Paul Lienert, Benoît Van Overstraeten pour le service français)