Yahoo Actualités « Un coup de force » : comment la Macronie reprend les mots du Nouveau Front populaire
POLITIQUE - Les mots sont forts… des deux côtés. Alors qu’Emmanuel Macron a rejeté la candidature de Lucie Castets à Matignon, le Nouveau Front populaire clame haut et fort sa colère sans mâcher ses mots. En guise de réponse, les macronistes n’hésitent pas à surfer sur les mêmes formules, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.
Lucie Castets « révoltée » par la décision d’Emmanuel Macron de ne pas la nommer Première ministre
« Déni de démocratie » pour Marine Tondelier, « coup de force antidémocratique » pour Mathilde Panot… La décision d’Emmanuel Macron de fermer la porte au Nouveau Front populaire fait monter à gauche la petite musique d’un président sourd au choix des électeurs et non respectueux de la démocratie.
Accusation contre accusation, la macronie réplique : « Le coup de force, il est pour la gauche qui prétend incarner l’ensemble du pays, alors qu’elle est largement minoritaire dans notre pays (...) Ses idées sont minoritaires. Depuis 2012, elle se rétrécit » , a notamment affirmé Rachida Dati au micro de France Inter ce mercredi 28 août.
« Une tentative de dévoiement de l’élection »
Au même moment sur franceinfo, le président du MoDem François Bayrou parle, lui, d’une « tentative de dévoiement de l’élection » imputée à la gauche, alors que le second tour ayant porté la gauche en tête des élections était selon lui un « vote de prudence nationale ».
Quelques jours plus tôt, c’est le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal qui avait lui même dénoncé la « tentative de coup de force » de Jean-Luc Mélenchon, ayant proposé un gouvernement du Nouveau Front Populaire sans ministres LFI. La porte-parole du gouvernement démissionnaire Prisca Thévenot va, elle, plus loin, en dénonçant sur X « un coup d’État » de la gauche qui souhaite désormais passer par la mobilisation de la rue pour se faire entendre.
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