"On m'a coupé l'électricité pendant une semaine": l'employée qui poursuit Neymar pour travail dissimulé s'exprime
Elle prend la parole pour la première fois. Une ancienne employée de Neymar ayant travaillé dans sa villa de Bougival (Yvelines) a assigné le Brésilien aux prud'hommes et lui réclame 368.000 euros pour travail dissimulé. Cette Brésilienne de 35 ans a été licenciée en octobre 2022, alors qu'elle était enceinte de son quatrième enfant.
Cette dernière a raconté les coulisses de son licenciement. "La secrétaire m'a appelée et m'a dit : 'Voici votre salaire, vous n'avez plus besoin de venir, réglez votre vie privée'. Ils m'ont dit d'aller chercher mon argent auprès de l'agent de sécurité à l'entrée principale. Je me suis retrouvée sans aucun soutien. On m'a même coupé l'électricité pendant une semaine", a expliqué la mère célibataire, citée par UOL.
"Je n'ai jamais reçu de prime de nuit"
Arrivée à Paris en 2018 avec son ex-mari et leurs trois enfants, cette dernière a obtenu un poste pour travailler à la villa du Brésilien grâce à une amie. "J'étais chargé de faire le ménage, de faire le lit, tout ce qui concerne le nettoyage de la maison. À leur demande, pendant que la maison tournait, je devais aider ceux qui en avaient besoin. J'ai fait les ongles de la mère de son fils (Carol Dantas), poursuit-elle. Une fois, je nettoyais le gymnase et on m'a demandé de m'arrêter pour faire les ongles de Bruna (Biancardi)."
En difficulté financièrement, elle a accepté de rester plus longtemps au sein de la villa. "Le week-end, je travaillais toute la nuit. Comme je devais rentrer tôt le lendemain matin, je dormais sur place. Mais je n'ai jamais reçu de prime de nuit. J'ai fait mes heures comme ils me l'ont demandé."
Via ses avocats, la plaignante a tenté de trouver un accord à l'amiable avec le joueur de 31 ans, actuellement blessé. Le courrier recommandé qu'elle lui a adressé en juin est resté sans réponse. Auprès du Parisien, Day Crespo, l'une des personnes chargées de la communication de Neymar, a indiqué en commentaire que ce dernier n'avait même pas "été avisé" de ce courrier. Or, le cabinet d'avocats assure que la lettre avec accusé "a bien été signée à son domicile de Bougival".