Dans les coulisses du voyage du pape au Kazakhstan

Tout un symbole quand l’avion de Ryanair, compagnie low-cost, a décollé juste avant l’Airbus du Pape à 7h15 de Rome pour Nour-Soultan, la capitale du Kazakhstan. Ce 38e voyage apostolique, à l’occasion du 7 e congrès des religions mondiales et traditionnelles, est un moyen pour le Saint-Père de témoigner de sa proximité avec la courageuse communauté catholique de ce pays d’Asie centrale, qui compte 1% de fidèles parmi ses 19 millions d’habitants. Sept heures de vol où, lorsqu’il est venu nous voir à l’aller s’appuyant sur sa canne, le visage crispé de Sa Sainteté traduisait sa douleur. À lire aussi Les confidences du pape François Toutefois, en le suivant pendant trois jours et en l’entendant plaider d’une voix claire et déterminée «pour le dialogue interreligieux afin de préserver la paix » dans cet immense palais de l’Indépendance aux verrières bleutées – qui donnerait soudain l’impression que SaintPierre de Rome est petite –, « l’homme en blanc» se déplaçant en fauteuil rou