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Corse : Macron se dit prêt à inscrire des évolutions dans sa réforme de la Constitution « après l'été ».

© JULIEN DE ROSA / POOL / AFP

Ce jeudi, Pierre Alessandri, dernier membre du commando Érignac encore totalement emprisonné, s’est vu accepter une mesure de semi-liberté d'une année probatoire. Au lendemain de cette décision de justice, les discussions ont repris entre le gouvernement et des élus corses. Lors d’une réunion organisée ce vendredi au ministère de l’Intérieur, Emmanuel Macron a fait une apparition surprise et s’est montré ouvert aux discussions sur l’avenir institutionnel de la Corse. D’après l’un de ses conseillers, le président de la République a néanmoins émis « deux lignes rouges » non négociables, à savoir le maintien de « la Corse dans la République » et « le refus de créer deux catégories de citoyens ».

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Lors des discussions, le locataire de l’Élysée a assuré qu’il n’avait « pas de tabou », ni de « solution prédéterminée » sur la question. Il a insisté pour que tous les sujets soient mis sur la table et les élus présents ont parlé « à la fois d'autonomie, de décentralisation, d'adaptation, de diversification, de différenciation », a indiqué un conseiller du président. Ce dernier s’est dit prêt à inscrire d’éventuelles évolutions dans sa réforme de la Constitution « après l'été ». Une clause de revoyure a été fixée à cette période pour faire le point sur les propositions des négociateurs.

À noter que les proches de Macron ont insisté sur la symbolique de cette rencontre entre l’exécutif et les...


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