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Corrèze : le canular de deux ados force la gendarmerie à déployer un important dispositif de secours

Parmi les importants moyens déployés figurait notamment un hélicoptère de la gendarmerie (Photo : DAMIEN MEYER/AFP via Getty Images)

Âgés de 12 et de 14 ans, les deux jeunes avaient appelé pour signaler un accident de la route mortel, qui n’a en fait jamais eu lieu !

Une mauvaise blague qui pourrait coûter cher à ses deux auteurs, ainsi qu’à leurs familles respectives. Dans un message publié ce vendredi sur Facebook, et relayé par Sud Ouest, la gendarmerie de la Corrèze est revenue sur un canular dont elle a été victime le 21 août dernier.

Une ambulance, une équipe cynophile et un hélicoptère dépêchés sur place

“En début de soirée le centre des appels d'urgence du 15 reçoit un appel indiquant qu'un accident de la circulation vient de se produire à hauteur de la commune de Donzenac”, rapporte ainsi la publication en question. Les lanceurs d’alerte vont même apporter d’inquiétants détails, expliquant qu’une mère et son fils de 6 ans ont été impliqués dans l’accident et que cette dernière serait décédée.

Immédiatement, la gendarmerie déploie donc un dispositif d’urgence. “Immédiatement le centre des appels déclenche l'envoi de nombreux moyens de secours et de recherche composés d'ambulance, équipe cynophile, détaille la publication des gendarmes. En parallèle, l'hélicoptère gendarmerie du DAG Egletons est dépêché sur place en appui de plusieurs patrouilles d'unités du groupement de Gendarmerie de la Corrèze.”

Addition salée en perspective pour les parents des plaisantins

Arrivés sur place, les militaires vont cependant constater que l’accident signalé ne s’est en fait jamais produit et qu’ils ont été victimes d’un canular. Les équipes de secours pléthoriques quittent donc les lieux aussi vite qu’elles étaient arrivées, et une fois rentrés à la caserne, les gendarmes ouvrent une enquête pour retrouver les auteurs de l’appel téléphonique mensonger, qui permettra bientôt d’identifier deux mineurs âgés de 12 et 14 ans.

Désormais poursuivis devant la justice, les jeunes farceurs - ou plutôt leurs représentants légaux - vont sans doute devoir passer à la caisse en guise de réparation. “Les mineurs et leurs parents se sont vus notifier une convocation devant le délégué du procureur de la République en vue d'un classement sous condition d'indemnisation du préjudice des victimes, à savoir le coût des moyens de recherche dépêchés sur les lieux”, indique ainsi la publication des gendarmes.