Yahoo Actualités Corrèze: des ossements découverts sur un site hospitalier, une enquête pour "homicide" ouverte
Une enquête pour homicide a été ouverte après la découverte d’ossements humains sur le site hospitalier spécialisé dans la psychiatrie de Brive-la-Gaillarde (Corrèze) le dimanche 12 janvier, a appris BFMTV.com auprès de Florence Leroux-Ghristi, procureure de la République de la ville.
Ce jour-là, un agent de sécurité, qui tentait de récupérer des poneys fugueurs, découvre une chaussure avec à l’intérieur une chaussette et des os. Sur place, les policiers découvrent "deux tibias, un fémur, les os de deux pieds ainsi que deux chaussures de sport en taille 42", détaille la procureure de la République dans un communiqué.
L’anthropologue de l’institut médico-légal de Limoges indique, après avoir consulté les photos prises par la police judiciaire, qu’il s’agit d’ossements humains. Ces derniers peuvent "dater d’environ trois ans", estime l’anthropologue, sans aucune certitude.
Les premiers éléments de l’enquête établissent que la partie du terrain située en amont de la découverte a fait l’objet d’un éboulement au cours du mois de décembre dernier. Des travaux de terrassement et la pose des drains ont été réalisés quelques jours après cet éboulement.
De nouveaux os découverts dans une canalisation
Au cours de nouvelles opérations de recherches, organisées ce jeudi 16 janvier, "d’autres parties de squelette, dont le crâne intact", ont été découvertes après l’ouverture d’une canalisation d’évacuation d’eaux pluviales "dont le regard était à proximité" des premiers ossements. Le médecin légiste anthropologue de l’institut médico-légal présent sur place "envisage que ce corps soit celui d’un homme plutôt jeune", rapporte la procureure de la République dans son communiqué.
Un sac à dos dans lequel se trouvaient des livres et des effets personnels, a également été découvert à proximité. Il ne contenait aucun élément qui permette d'identifier les ossements.
L’enquête, qui se poursuit du chef d’homicide, a été confiée à la Direction interdépartementale de la Police judiciaire de la Haute-Vienne. Elle devra notamment déterminer l’identité de la personne, mais aussi la date et les circonstances de la mort.
