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Pourquoi a-t-on de la fièvre quand on est malade ?

Pourquoi a-t-on de la fièvre quand on est malade ?

Un thermomètre qui indique 39°C inquiète. Pourtant, face à une infection, la fièvre reste une réaction normale d’un organisme attaqué. Explications.

On pourrait la considérer comme un sixième sens. Grippe, angine, gastro-entérite, coronavirus, le point commun de toutes ces maladies ? Une température élevée. Quand la température augmente, c’est un message envoyé au corps humain. Quand le thermomètre s’emballe et que la fièvre grimpe, nous sommes parfois désemparés. Pourtant, la fièvre est nécessaire. En moyenne, la température corporelle se situe vers 37°C. Habituellement, elle varie légèrement en fonction de l’heure de la journée, de l’activité physique, de l’alimentation ou du cycle menstruel de la femme.

Véritable indicateur de maladie, la fièvre s’accompagne souvent de frissons et de tremblements. On parle de fièvre quand la température dépasse les 38°C. C’est souvent le signe qu’une personne est malade. Généralement, c’est d’ailleurs un élément fondamental contrôlé par le médecin. La température interne est régulée par une glande située dans le cerveau, l’hypothalamus. Cette dernière agit donc comme un thermostat pour l’organisme. Quand des microbes s’infiltrent dans le corps, la fièvre représente alors un moyen de défense. Pour éliminer les indésirables, les globules blancs se multiplient afin de détruire les bactéries et les virus. Pour cela, elles produisent des substances qui peuvent faire monter la température. Il s’agit de substances pyrogènes. La fièvre représente donc un mécanisme de défense du corps afin d’empêcher la multiplication des microbes. Généralement, les poussées de fièvre sont bénignes et partent en moins de trois jours.

Boire suffisamment

Pour que la température soit un indicateur pertinent, il faut encore qu’elle soit bien prise (rectum, oreille, sous le bras, front, etc). Une température élevée doit être particulièrement surveillée chez les personnes âgées, les femmes enceintes et les nourrissons. Pour ces populations vulnérables, il est indispensable d’aérer les pièces afin de se rafraichir. “En cas de fièvre modérée et si votre enfant la supporte bien, sourit, mange et boit, il n'est pas en danger, il est donc inutile de traiter la fièvre. Contentez-vous de la surveiller”, recommande Ameli Santé. Enfin, il est primordial de boire suffisamment afin de limiter le risque de déshydratation.