Coronavirus: Israël et la Grande-Bretagne envisagent un "couloir de voyage"

CORONAVIRUS: ISRAËL ET LA GRANDE-BRETAGNE ENVISAGENT UN "COULOIR DE VOYAGE"

JERUSALEM (Reuters) - Israël et la Grande-Bretagne réfléchissent à la possibilité d'ouvrir un "couloir de voyage" entre les deux pays, a déclaré mardi le ministère israélien des Affaires étrangères, un projet qu'il a justifié par le succès de leurs campagnes de vaccination respectives.

La question a été abordée lors d'une rencontre à Jérusalem entre le ministre israélien des Affaires étrangères, Gabi Ashkenazi, et le ministre d'État britannique Michael Gove, selon un communiqué israélien.

"En coopération avec le Royaume-Uni, nous allons promouvoir la reconnaissance mutuelle des vaccins afin de permettre aux touristes et aux hommes et femmes d'affaires des deux pays de reprendre leurs habitudes en toute sécurité", a déclaré Gabi Ashkenazi, toujours selon le communiqué.

Israël et la Grande-Bretagne ont fait de "grands progrès" grâce à leurs campagnes de vaccination, ouvrant ainsi la "possibilité de créer un couloir de voyage", a ajouté le ministère des Affaires étrangères.

Le ministère n'a cependant pas donné de calendrier pour la mise en œuvre d'une telle mesure, qui ne concernerait apparemment que les voyageurs vaccinés.

Israël a annoncé la semaine dernière que l'entrée limitée de groupes de touristes vaccinés dans le pays serait autorisée à partir du 23 mai.

Le retour des voyageurs permettrait de relancer le secteur touristique en Israël, particulièrement malmené depuis le début de la pandémie en mars 2020, mais aussi toute l'économie du pays, qui s'est contractée de 2,5% en 2020.

Plus de 32 millions de personnes en Grande-Bretagne ont reçu au moins une première dose de vaccin contre le COVID-19, tandis que près de 81% des citoyens ou résidents israéliens de plus de 16 ans ont reçu deux doses, entraînant une forte baisse des infections et des hospitalisations dans les deux pays.

(Jeffrey Heller et by GuyFaulconbridge, version française Laura Marchioro, édité par Jean-Stéphane Brosse)