Coronavirus : feu vert pour les tests antigéniques rapides

La stratégie française de dépistage est mise à mal par l'engorgement des laboratoires d'analyses.
La stratégie française de dépistage est mise à mal par l'engorgement des laboratoires d'analyses.

Plus de 5 millions de tests antigéniques rapides avaient été commandés début septembre par le gouvernement, avant que la Haute Autorité de santé (HAS) n'évalue leur utilité réelle. C'est désormais chose faite. L'agence a rendu son verdict ce vendredi 25 septembre : les tests antigéniques rapides sont bien recommandés, mais pas pour tout le monde. Notamment pas pour les personnes sans symptômes. Tout comme elle l'avait fait le 18 septembre pour les tests salivaires, la HAS réserve également ces tests d'un nouveau genre au diagnostic des malades.

Il ne s'agit donc toujours pas de l'outil qui permettra d'organiser des campagnes massives de dépistage dans la population générale. Nous devrons encore attendre avant de pouvoir vérifier facilement et régulièrement si nous sommes porteurs ou non du virus et si nous risquons de participer activement à sa diffusion dans notre entourage même sans présenter le moindre symptôme. La HAS, qui estime ne pas disposer de données suffisantes pour rendre un avis sur les « bons » tests utilisables pour ces campagnes massives, espère pouvoir rendre un avis sur le sujet, d'ici une semaine à dix jours.

Résultat en moins de 30 minutes

En attendant, quel est l'intérêt de ces nouveaux tests antigéniques ? « Désengorger les laboratoires », répond la professeure Dominique Le Guludec, présidente de la HAS. Et c'est vrai qu'entre les files d'attente qui n'en finissent pas et les délais d'attente qui ne cessent de s'allonger pour obtenir les [...] Lire la suite