Coronavirus : ce que dit la science sur l'efficacité des masques

Les Français en ont vu de toutes les couleurs. Jugés inutiles, puis facultatifs, indispensables et enfin obligatoires. Après sept mois de pandémie, que dit la science sur l'efficacité des masques contre la propagation du Covid-19? Si l'on sait que les modèles chirurgicaux et FFP2 réduisent clairement la transmission dans les établissements de santé, "on a peu de données très solides sur leur version grand public", admet Bruno Grandbastien, président de la Société française d'hygiène hospitalière (SF2H). Mais nous sommes dans une situation où l'on peut raisonner aussi avec du bon sens et des repères issus d'observations fiables."

L'évolution de la position des chercheurs

La position des chercheurs a évolué au fur et à mesure qu'ils découvraient le nouveau coronavirus. "Fin avril, poursuit Bruno Grandbastien, une première publication a montré qu'il avait probablement la capacité à être transmissible avant les premiers signes cliniques de la maladie." S'appuyant sur l'expérience du Sras à Hongkong en 2003, les sociétés savantes ont commencé à recommander de se couvrir le visage. L'idée que cela évite de contaminer son voisinage s'est propagée. Celle selon laquelle le masque protège aussi son porteur – comme les soignants face à des patients grippés – est revenue sur le devant de la scène. Un consensus scientifique s'est dégagé en faveur de son utilisation, recommandée par les grandes agences de santé publique.

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