Coronavirus : quelle amende risque-t-on en cas de non-respect du confinement ?
Au lendemain de l’allocution d’Emmanuel Macron sur les nouvelles mesures pour combattre le coronavirus, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a donné des précisions sur les consignes de confinement, notamment concernant les amendes.
Les mesures de confinement “les plus strictes d'Europe”. C’est avec ces mots que Christophe Castaner a détaillé les consignes que les Français doivent désormais respecter depuis ce mardi midi, et pendant au moins quinze jours. Le ministre de l’Intérieur a donc rappelé que pour chaque déplacement, tout le monde devra présenter un document attestant sur l'honneur son motif. L’attestation est téléchargeable sur le site du ministère de l'Intérieur.
#COVID19 ✅📩 Vous pouvez télécharger l'#attestation dérogatoire de sortie (en photo ci-dessous) sur le lien suivant : https://t.co/5jB4opiS0M
➡️ Il vous est impossible de l'imprimer ? Vous pouvez également effectuer la dérogation sur papier libre.✒️📜 pic.twitter.com/jRs0NnWX9j— Gendarmerie nationale (@Gendarmerie) March 17, 2020
Le Premier ministre n’a pas manqué de rappeler que ces mesures pourront être prolongées si la situation le demande. Afin qu’elles soient appliquées par tous, des contrôles seront mis en place par les forces de l’ordre. Pas moins de 100 000 gendarmes et policiers sont déployés sur l’ensemble du territoire pour effectuer cette tâche.
135 euros d’amende
Toute personne se retrouvant désormais hors de son domicile sans ce document attestant sur l’honneur le motif de son déplacement, écopera d’une amende de 135 euros, qui peut être majorée à 450 euros. En cas de récidive dans les 15 jours, la seconde amende coûte 200 euros. Pour quatre violations relevés en 30 jours, le délit est puni de 3700 euros d'amende et six mois de prison au maximum.
Quelques minutes après le passage en confinement total, le 17 mars, les policiers étaient en train d’effectuer les premiers contrôles auprès de passants qui n’étaient pas encore munis de leur attestation de déplacement, donnant lieu à quelques scènes de tension.
🔴 Les amendes tombent, créant des tensions. Une femme verbalisée alors qu'elle était avec sa fille hurle sur les policiers, qui hurlent en retour : "RENTREZ CHEZ VOUS !" Avec sa fille, elle finit par partir. #Confinementotal #coronavirus #COVID19france #paris18 pic.twitter.com/p4zcHcqat3
— simon louvet (@simonlouvet_) March 17, 2020
Les policiers, en tenue et de la Bac, ont commencé à faire appliquer le #confinementtotal dans les rues de #Paris. Mission compliquée : les passants négocient, cherchent des excuses. "Si vous n'avez pas votre #attestation je verbalise", menace un policier. #COVID19france pic.twitter.com/OATar501X8
— simon louvet (@simonlouvet_) March 17, 2020
Les policiers gardent leur sang-froid face aux récalcitrants qui ne veulent pas respecter le #Confinementotal. Ils sont nombreux à essayer de négocier, disant "habiter à côté". Les policiers ne transigent pas. #coronavirus #COVID19france #paris18 pic.twitter.com/12ePRrZrk5
— simon louvet (@simonlouvet_) March 17, 2020
🔴 Les policiers procèdent à des premiers contrôles à Paris, peu après l'entrée en vigueur du confinement général.#Confinementotal #COVID2019 #attestation pic.twitter.com/0M1VrY2KhU
— Yahoo Actualités (@YahooActuFR) March 17, 2020
Le 1er avril, après un peu plus de 15 jours de confinement, Christophe Castaner a annoncé que 359 000 contraventions pour non-respect du confinement avaient été distribuées en environ 5,8 millions de contrôle.
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