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Coronavirus. Les Vingt-Sept d’accord sur un plan de relance de 500 milliards d’euros

Le plan prévoit 200 milliards d’euros de prêts pour les PME, 100 milliards de soutien au chômage partiel ainsi que 240 milliards d’aides via le mécanisme européen de stabilité, et ce sans conditions, comme le souhaitaient l’Espagne, l’Italie et la France. La question des “obligations corona”, une mutualisation de la dette, n’a en revanche pas été réglée par les ministres des Finances de l’Union européenne.

Comme le résume parfaitement El Mundo, “ce n’était pas facile, ce n’était pas rapide et ce n’était pas complètement satisfaisant pour tout le monde”, mais les ministres des Finances des pays membre de l’Union européenne ont trouvé jeudi un accord sur un “premier filet de sécurité communautaire” face au coronavirus.

Ils ont réussi à passer outre à de “profondes différences”, observe le Wall Street Journal. “Un moment d’unité” dans une région à “l’économie fragile”, alors que plusieurs de ses membres, se remettant à peine de la crise financière de 2008, ont été “démolis” par les conséquences de la pandémie actuelle, précise le titre new-yorkais.

L’accord – un plan de relance de 500 milliards d’euros – s’appuie sur trois axes principaux détaillés par la Süddeutsche Zeitung. D’abord, 200 milliards d’euros de prêts aux PME par la Banque européenne d’investissement (EI). Ensuite, un soutien aux prestations de chômage partiel de 100 milliards et enfin, une mesure “controversée jusqu’à la fin” : le recours au mécanisme européen de stabilité (MES), un fonds de secours de la zone euro. “Les pays peuvent obtenir des prêts représentant jusqu’à 2 % de leur production économique, ce qui ferait un maximum de 240 milliards d’euros”, note le quotidien de Munich.

C’est ce dernier point, présenté par la Frankfurter Allgemeine

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