Corne napolitaine, taureaux de Pucará, œil bleu... Tour du monde des porte-bonheur les plus populaires

Chaque pays possède ses propres talismans, empreints de significations souvent ancestrales. Ces objets reflètent les croyances, les superstitions et les valeurs de leurs détenteurs. Les porte-bonheur, qu'ils soient objets, symboles ou rituels, sont une fenêtre ouverte sur les croyances et les traditions de chaque culture. Ils témoignent de l’universalité du désir humain de se protéger et de trouver des repères dans un monde souvent incertain. Si leurs formes et leurs significations varient, leur but reste le même : attirer la chance, éloigner le malheur et offrir une lueur d’espoir à ceux qui y croient.

Elle peut être de toutes les tailles, mais sa forme et sa couleur sont toujours les mêmes : cette corne napolitaine, ou cornicello en italien, ressemble à un piment rouge. Elle garantit protection, force et fertilité à trois conditions : qu’elle ait été entièrement fabriquée à la main, qu’elle soit un cadeau et qu’elle pique le creux de la main gauche de son destinataire lorsqu’elle est offerte.

Les taureaux de Pucará, du nom de cette ville située au sud du Pérou où les céramistes les fabriquaient déjà il y a plusieurs siècles, trônent fièrement au milieu du faîtage des maisons. Si leur design a depuis évolué sous l’influence des Européens, de la religion catholique ou encore de la mode, ces deux petites figurines sont toujours là pour assurer prospérité, fertilité et joie aux habitants.

Il est le talisman le plus répandu (et l’un des souvenirs les plus ramenés par les touristes (...)

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