Doutes sur la santé de Kim Jong-un : la Chine a envoyé une équipe d'experts médicaux auprès du leader nord-coréen
La Chine a envoyé jeudi en Corée du Nord une équipe composée notamment d'experts médicaux au chevet du leader Kim Jong-un, opéré du cœur le 12 avril.
Alors que de nombreuses rumeurs et fake news fleurissent sur l'état de santé de Kim Jong-un, opéré du coeur le 12 avril, la Chine a envoyé jeudi une équipe composée notamment d'experts médicaux au chevet du leader nord-coréen, indique Reuters.
❌ À propos de l'image montrant soi-disant #KimJongUn sur son lit de mort : c'est un montage (à droite c'est Kim Jong-Il en 2011).
🔗 Source : https://t.co/50mkbQoxwJ pic.twitter.com/SsCrWIkRrD— FAKE Investigation (@FAKE_Investiga) April 25, 2020
Impossible toutefois d'en savoir plus pour l'agence de presse anglaise, qui n'a obtenu aucune information sur l'état de santé réel du leader nord-coréen, et qui n'est pas en mesure d'indiquer où il se trouve exactement. Selon plusieurs sources, une délégation menée par un haut représentant du département de liaison internationale du Parti communiste chinois (PCC) a donc quitté Pékin jeudi pour la Corée du Nord, l'un des pays les plus isolés et les plus secrets du monde, où la santé de ses dirigeants est traitée comme une question de sécurité d'État.
Il pourrait faire une apparition prochainement
Plusieurs médias américains et sud-coréens avaient toutefois rapporté mardi que Kim Jong-un se trouvait dans un état grave suite à une opération cardiovasculaire. Ces informations avaient ensuite été mises en doute dans les cercles officiels à Pékin et à Séoul. De leur côté, les médias nord-coréens étaient restés silencieux sur la question. Vendredi, une source sud-coréenne avait déclaré à Reuters que Kim était toujours vivant et qu'il ferait probablement une apparition prochainement.
Arrivé au pouvoir après la mort de son père en 2011, Kim s'est rendu en Chine à quatre reprises depuis 2018. La Chine est le principal allié de la Corée du Nord, pays durement touché par les sanctions de l'ONU pour ses programmes balistiques et nucléaires. L’année dernière, le président chinois Xi Jinping a effectué la première visite d'État en 14 ans d'un dirigeant chinois en Corée du Nord. De son côté, Trump a tenu des sommets sans précédent avec Kim en 2018 et 2019 dans le cadre d'une tentative pour le persuader de renoncer à l'arsenal nucléaire de la Corée du Nord.