Corée du Sud: la détention du président prolongée, des manifestants pénètrent dans le tribunal
La justice sud-coréenne a prolongé dimanche 19 janvier la détention du président suspendu Yoon Suk-yeol, arrêté pour sa tentative de loi martiale. La décision de justice a suscité la colère de ses partisans, dont plusieurs ont fait irruption dans le tribunal.
La justice sud-coréenne a approuvé dimanche 19 janvier, au petit matin, la prolongation de la détention du président Yoon Suk-yeol, suspendu de ses fonctions après son arrestation pour avoir en vain tenté d’imposer la loi martiale, suscitant la colère de ses partisans, dont plusieurs ont pénétré dans le tribunal. Ces derniers ont brisé des vitres de fenêtres du bâtiment, situé dans l’ouest de Séoul, avant de s’y engouffrer, montre une vidéo diffusée en direct.
« Il y a une inquiétude quant au fait que le suspect puisse détruire des preuves », ont déclaré les juges pour expliquer leur décision de ne pas remettre en liberté le chef de l’État.
Des dizaines de milliers – 44 000 selon la police – de manifestants qui scandaient des slogans de soutien à Yoon Suk-yeol et dont certains brandissaient des pancartes sur lesquelles était écrit « libérez le président » s’étaient auparavant rassemblés devant le tribunal et avaient affronté la police.
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