Corée du Sud : la détention du président prolongée, des manifestants font irruption à l'audience
La justice sud-coréenne a prolongé dimanche la détention du président Yoon Suk-yeol, suspendu de ses fonctions après son arrestation pour avoir tenté d'imposer la loi martiale, provoquant l'irruption de manifestants en colère dans le tribunal.
Yoon Suk-yeol reste en détention. La justice a prolongé, samedi 18 janvier, la détention du président coréen après son arrestation pour avoir tenté d'imposer la loi martiale. En colère, des manifestants ont fait irruption dans le tribunal, brisant des vitres de fenêtres du bâtiment, situé dans l'ouest de Séoul pour y pénétrer, montre une vidéo diffusée en direct.
"Il y a une inquiétude quant au fait que le suspect puisse détruire des preuves", ont déclaré les juges pour expliquer leur décision de ne pas remettre en liberté le chef de l'État.
Des dizaines de milliers – 44 000 selon la police – de manifestants qui scandaient des slogans de soutien à Yoon Suk-yeol et dont certains brandissaient des pancartes sur lesquelles était écrit "libérez le président" s'étaient auparavant rassemblés devant le tribunal et s'étaient affrontés avec la police.
Yoon Suk-yeol, qui a plongé la Corée du Sud dans sa pire crise politique depuis des décennies, s'est exprimé pendant 40 minutes devant les juges, a rapporté l'agence de presse Yonhap.
Cinq heures d'audience
Avec AFP