Corée du Sud, Chang’e 6, G7 et X : les informations de la nuit

La Corée du Sud suspend un accord militaire avec la Corée du Nord. La décision prise mardi matin par le gouvernement est une réponse au millier de ballons poubelle envoyés par la Corée du Nord ainsi que le brouillage d’ondes radio GPS à la fin du mois de mai, explique le Chosun Ilbo. La suspension de l’accord autorise Séoul à prendre des mesures plus dures face aux agressions de son voisin. “Les provocations successives de la Corée du Nord constituent non seulement une grande menace pour la vie et la sécurité de notre peuple, mais compromettent également gravement la paix dans la péninsule coréenne”, a justifié le premier ministre Han Deok-soo.

Chang’e 6 en route vers la Terre avec des échantillons lunaires. La sonde chinoise a décollé de l’astre et va rapporter pour la première fois de la roche venue de la face cachée de la Lune, rapporte le South China Morning Post. Le retour sur Terre prendra environ trois semaines. Les chercheurs pourront alors commencer à analyser les quelque deux kilos d’échantillons collectés. Avant de quitter la surface lunaire, Chang’e 6 a aussi déployé le drapeau chinois. Le Morning Post signale qu’une dizaine de missions ont permis de collecter des roches sur la face visible de la Lune et permis d’en comprendre l’histoire. Les scientifiques espèrent que ce que la mission chinoise ramène sur Terre aidera notamment à comprendre pourquoi l’astre présente “deux faces si différentes”.

Le G7 appelle le Hamas à accepter un cessez-le-feu. Le Groupe des sept l’a demandé dans un communiqué publié lundi. L’Allemagne, le Canada, l’Espagne, les États-Unis, la France, l’Italie et le Japon rappellent qu’Israël se dit prêt à respecter un futur accord et demandent aux pays “avec de l’influence sur le Hamas à s’assurer qu’il en fasse de même”. Al-Jazeera signale que le groupe a accueilli positivement la trêve proposée mais un de ses porte-parole a expliqué à la chaîne qu’aucun document officiel ne lui avait encore été adressé.

X fait de la place au porno. Le réseau social a changé ses règles d’utilisation pour autoriser officiellement les contenus proposant de “la nudité ou des comportements sexuels”. Il n’était pas jusqu’ici explicitement interdit, note The Verge. Le site précise que des restrictions existent concernant les endroits où ces contenus peuvent être partagés. Un utilisateur ne peut pas les laisser dans sa photo de profil ou dans la bannière en haut de son compte.

[...] Lire la suite sur Courrier international