La Corée du Nord a tiré de nouveau missiles balistiques d’après Séoul
CORÉE DU NORD - Fin août, le régime de Pyongyang avait déjà dit avoir testé de nouveaux drones explosifs. Cette fois-ci, la démonstration de la puissance militaire du régime de Kim Jong-un passe à nouveau par l’essai de missiles balistiques de courte portée, tirés ce mercredi 18 septembre. D’après l’armée sud-coréenne, il s’agit du deuxième essai de ce type en une semaine.
L’état-major interarmées sud-coréen a annoncé avoir « détecté (...) plusieurs missiles balistiques de courte portée lancés vers le nord-est vers 06 h 50 » heure locale ce mercredi. « En prévision d’autres lancements, nos forces armées ont renforcé leur surveillance et leur vigilance, tout en partageant étroitement leurs informations » avec leurs alliés japonais et américains, a ajouté l’état-major.
Tokyo a confirmé les tirs et les garde-côtes japonais ont indiqué qu’un missile s’était écrasé en mer, en dehors des eaux japonaises. Les missiles ont été tirés depuis la zone de Kaechon, au nord de Pyongyang, et ont parcouru environ 400 kilomètres, selon l’armée sud-coréenne. « Le lancement de missiles par la Corée du Nord est un acte de provocation manifeste qui menace gravement la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne, et nous le condamnons fermement », a déclaré l’état-major interarmées de Séoul.
L’agence officielle nord-coréenne KCNA avait affirmé qu’il s’agissait d’un essai d’un « nouveau type de lance-roquettes multiples de 600 mm » supervisé par Kim Jong-un. Le régime nord-coréen, doté de l’arme nucléaire, a procédé à des dizaines de tirs cette année.
Paris condamne les essais
Le ministère des affaires étrangères français a affirmé ce mercredi « condamner avec la plus grande fermeté » le lancement de ses missiles nord-coréens, « qui constitue une nouvelle violation des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies », indique Paris dans un communiqué. La France exhorte par ailleurs le régime de Pyongyang à « s’engager dans un processus d’abandon complet, vérifiable et irréversible de ses programmes nucléaire et balistique ».
La France condamne avec la plus grande fermeté le lancement par la Corée du Nord, le 18 septembre, d’une salve de missiles balistiques de courte portée, qui constitue une nouvelle violation des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.
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Selon des experts, ces essais balistiques pourraient avoir un lien avec la fourniture présumée par la Corée du Nord de munitions et de missiles à Moscou face à l’Ukraine. Les Occidentaux accusent Pyongyang de livrer des armes à la Russie, ce que le régime réfute. En juin dernier, Vladimir Poutine ayant effectué une rare visite dans le pays, signant un accord de défense mutuelle avec Kim Jong-un. La ministre nord-coréenne des Affaires étrangères s’est, elle, rendue deux fois à Moscou en moins d’un an.
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