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Corée du Nord : surenchère verbale au Conseil de sécurité

Donald Trump à la Maison Blanche, le 31 mars.

La Chine et la Russie ont dénoncé ce vendredi «la rhétorique» guerrière des Etats-Unis après que Donald Trump a rappelé que l’escalade avec Pyongyang pouvait conduire à «un conflit majeur».

Pour sa première visite à l’ONU, vendredi, le secrétaire d’Etat américain avait choisi de mettre la Corée du Nord à l’ordre du jour. Signe que les ambitions nucléaires de Pyongyang font figure de priorité pour l’administration Trump. Dans l’enceinte du Conseil de sécurité, présidé ce mois-ci par les Etats-Unis, Rex Tillerson a martelé que «toutes les options [étaient] sur la table». Y compris, donc, l’usage de la force militaire. La veille, Donald Trump tenait des propos similaires. «Nous souhaiterions résoudre tout cela par la voie diplomatique, mais c’est très difficile, confiait le Président à l’agence Reuters. Il est possible que nous finissions par avoir un conflit majeur avec la Corée du Nord. Absolument.»

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Face à la menace jugée croissante, Washington a déployé ce mois-ci «par précaution» un porte-avions nucléaire et sa flotte au large de la péninsule. «La menace d’une attaque nucléaire nord-coréenne sur Séoul ou Tokyo est réelle, et ce n’est sans doute qu’une question de temps avant que la Corée du Nord développe la capacité de frapper le territoire américain», a justifié Rex Tillerson devant l’ONU. Au passage, le secrétaire d’Etat a de nouveau exhorté Pékin à faire usage de son «levier économique» contre Pyongyang, notamment en appliquant à la lettre les multiples sanctions onusiennes.

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Signe que la rhétorique robuste des Etats-Unis sur ce dossier retient l’attention – voire suscite l’inquiétude – des acteurs concernés, la Chine, le Japon et la Corée du Sud avaient dépêché à l’ONU leur ministre des Affaires étrangères. «L’usage de la force ne règle pas les différences et conduira uniquement à de plus grandes catastrophes», a mis en garde le chef de (...)

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