En Corée du Sud, le président déchu Yoon Suk-yeol entendu par la justice après son arrestation
Le président sud-coréen déchu Yoon Suk-yeol a été arrêté mercredi à l'issue d'un nouvel assaut sur sa résidence des enquêteurs, qui ont commencé à l'interroger sur sa tentative ratée d'imposer la loi martiale début décembre. Il avait jusque-là refusé de répondre aux convocations de la justice.
Ancien procureur superstar devenu président, Yoon Suk-yeol restera dans l'Histoire comme le premier chef d'État en exercice de Corée du Sud à être arrêté, une nouvelle étape de sa fulgurante descente aux enfers depuis sa tentative manquée d'imposer la loi martiale début décembre.
Après une première descente qui avait tourné au fiasco début janvier, des agents du Bureau d'enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) et de la police se sont présentés en nombre, avant l'aube, mercredi 15 janvier, à la résidence transformée en forteresse où l'ancien procureur était retranché depuis des semaines dans un quartier huppé de Séoul.
Après avoir dû franchir le mur d'enceinte par des échelles sous les yeux de milliers de partisans du dirigeant de droite, l'équipe de procureurs a annoncé l'avoir appréhendé à 10 h 33 (1 h 33 GMT), avant de l'emmener dans ses locaux, où il est en garde à vue.
Pour leur deuxième descente, motivée par un nouvel ordre d'arrestation, les autorités avaient prévenu qu'elles appréhenderaient quiconque ferait obstruction.
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