COP29, Venezuela et États-Unis : les informations de la nuit
COP29 : les pays en développement rejettent l’offre financière des pays riches. La conférence sur le changement climatique de l’ONU à Bakou, qui devait officiellement s’achever vendredi, jouait les prolongations samedi, alors que “les pays en développement ont réagi avec colère à l’offre de financement de 250 milliards de dollars par an des pays riches pour les aider à faire face à la crise climatique”, écrit The Guardian. La proposition, présentée dans le projet d’accord final, a également fait bondir les ONG, qui ont dénoncé pêle-mêle “une blague”, “une honte” et “une insulte”. Les pays en voie de développement réclament une enveloppe minimum de 1 300 milliard de dollars par an et les négociations ont repris dans la soirée. L’émissaire du Panama pour le climat, Juan Carlos Monterrey Gómez, a déclaré au quotidien britannique que le montant proposé par les pays riches n’était “clairement pas suffisant. Nous avons besoin d’au moins 5 000 milliards de dollars par an, et nous n’avons demandé que 1 300 milliards”, soit “1 % du PIB mondial. Cela ne devrait pas être trop quand on parle de sauver la planète sur laquelle nous vivons”.
Venezuela : la cheffe de l’opposition objet d’une enquête pour “trahison”. Le parquet vénézuélien a annoncé vendredi l’ouverture d’une enquête pour “trahison” contre la cheffe de l’opposition María Corina Machado, “pour avoir soutenu le projet de loi approuvé par la Chambre des représentants des États-Unis, qui interdit aux institutions gouvernementales américaines d’embaucher des personnes ou des entreprises ayant des liens commerciaux” avec le gouvernement de Nicolás Maduro, rapporte El Nacional. Les États-Unis, à l’instar de nombreux pays, ne reconnaissent pas la victoire de M. Maduro à l’élection présidentielle de juillet dernier, dont le décompte exact n’a jamais été publié par les autorités. Le candidat de l’opposition, Edmundo González Urrutia, considéré par Washington comme le vainqueur de l’élection, s’est exilé en Espagne après le scrutin. Il avait remplacé au pied levé Mme Machado, lorsqu’elle avair été déclarée inéligible par le pouvoir. Elle est quant à elle restée au Venezuela, où elle vit dans la clandestinité.