COP29: les enjeux des négociations de Bakou pour le continent africain

Une femme récupère l'eau d'un trou qu'elle a creusé dans le lit d'une rivière asséchée à Lusitu, en Zambie, le mercredi 18 septembre 2024 (Image d’illustration).

La 29e conférence de l'ONU sur le changement climatique démarre ce lundi 11 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan. Quarante mille participants, dont une centaine de chefs d'Etat, y sont attendus pour mieux lutter contre le réchauffement de la planète et ses conséquences. Prévue jusqu'au 22 novembre, elle doit se conclure par un nouvel objectif d'aide financière aux pays en développement. Une question qui concerne l'Afrique au premier chef.

Alors que les températures mondiales battent cette année encore tous les records et que les catastrophes climatiques s'enchaînent, les participants à la COP29 qui démarre ce lundi 11 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan, vont devoir décider d'un nouveau montant pour aider les pays en développement à faire face à la crise climatique jusqu'en 2030. À elle seule, l'Afrique demande 1 300 milliards de dollars chaque année jusqu'à cet horizon.

« On veut que cet objectif ne soit plus seulement un chiffre politique, un chiffre rond qui sonne bien aux oreilles, mais que ce soit un objectif véritablement en adéquation avec les besoins des pays en développement, explique Tosi Mpanu Mpanu, le négociateur de la RDC à la COP. Dans cette perspective, le groupe des pays africains estime donc qu'il faudrait mobiliser entre 1000 à 1300 milliards de dollars par an pour aider le continent afin qu'il respecte les objectifs de l'Accord de Paris, à savoir la limitation de la hausse des températures à 1,5°C d'ici à la fin du siècle », poursuit celui-ci.


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