COP26. Où en sommes-nous de notre indispensable grand nettoyage climatique ?

Douze ans après les promesses de Copenhague et six ans après l’accord de Paris sur le climat, la revue Nature dresse un bilan peu encourageant de l’action internationale et ne déborde pas d’optimiste quant aux chances de succès de la COP26.

Des bons et des mauvais points. Contrairement à la COP21 de Paris en 2015, la COP26 de Glasgow, qui se déroulera du 31 octobre au 12 novembre, “ne portera pas sur un nouvel accord international”, rappelle, dans l’éditorial de son numéro du 21 octobre, la revue Nature, qui consacre sa une au nécessaire “nettoyage climatique” auquel l’humanité ne peut pas échapper. Cette fois-ci, l’événement onusien “verra les pays rendre compte de leurs progrès (ou pas) vers la réduction des émissions (de CO2) et présenter leurs plans de la prochaine décennie pour atteindre la neutralité carbone”.

Dans ce contexte, le magazine dresse le bilan des efforts réalisés, notamment par les pays les plus riches, depuis l’accord de Paris de 2015 et la COP15 de Copenhague de 2009, en particulier sur le chantier de la réduction de leur utilisation des énergies fossiles, “l’une des pièces (mais une grande) d’un puzzle qui en compte mille”.

Quelques signaux positifs

Certes, “il existe des signaux évidents qu’un changement est en cours, reconnaît Nature. L’utilisation de pétrole par l’humanité pourrait déjà être en train de se stabiliser – pas en raison de l’assèchement des ressources, mais grâce à la transition vers les véhicules électriques, à l’amélioration de l’efficacité du carburant et à la réduction des coûts de l’électricité produite avec des énergies renouvelables”. Le charbon semble arriver en bout de course, notamment en Europe et aux États-Unis, mais peut-être aussi en Chine, se réjouit le magazine.

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