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COP24: De Rugy salue un accord qui fixe un cap, beaucoup reste à accomplir

François de Rugy salue dimanche le compromis trouvé à l'issue de la COP 24 sur l'application de l'accord de Paris sur le climat, qui a selon lui le mérite d'effacer "la crainte d'un retour en arrière" en matière de lutte contre le réchauffement. /Photo d'archives/REUTERS/Gonzalo Fuentes

PARIS (Reuters) - François de Rugy salue dimanche le compromis trouvé à l'issue de la COP 24 sur l'application de l'accord de Paris sur le climat, qui a selon lui le mérite d'effacer "la crainte d'un retour en arrière" en matière de lutte contre le réchauffement.

Après deux semaines de négociations à Katowice en Pologne, les pays parties à l'Accord sur le climat, adopté en décembre 2015 à Paris et entré en vigueur en novembre 2016, sont parvenus à un consensus sur les détails de sa mise en oeuvre, un résultat critiqué par certains pays et ONG qui appelaient à des réductions d'émissions plus ambitieuses pour freiner la hausse des températures.

"Je salue l'Accord obtenu ce soir. Il est indispensable à la mise en oeuvre concrète, et irréversible, de l'accord de Paris : or l'essentiel n'est pas ce qui brille, mais ce qui dure", estime le ministre de la Transition écologique et solidaire dans un communiqué.

"Il ne constitue évidemment pas un aboutissement, mais il fixe un cap. Désormais, la crainte d'un retour en arrière est effacée. Nous sommes lucides, beaucoup reste à accomplir", ajoute-t-il.

Face aux critiques d'ONG, dont Attac France, qui a déploré samedi l'absence du ministre et de la secrétaire d'Etat Brune Poirson, ces derniers assurent que "la France a pleinement joué son rôle de garant de l'esprit de l'accord de Paris à travers la forte mobilisation gouvernementale avec trois déplacements".

"Les objectifs portés par la France sont atteints", estiment-t-ils, citant la finalisation des règles d'application de l'accord de Paris, la mobilisation de financements pour l'action climatique et l'adoption d'un appel à réviser d'ici 2020 l'ambition des engagements des pays, pour être alignés avec l'objectif d'une hausse des températures de 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels d'ici la fin du siècle.

(Julie Carriat)