COP sur la protection de la biodiversité : le combat des peuples indigènes contre la déforestation

A la COP15 de Montréal, les débats sur la protection de la biodiversité se poursuivent. Des leaders de communautés indigènes d'Amérique latine ont réagi à la récente loi européenne visant à garantir aux consommateurs que les produits qu'ils achètent ne contribuent pas à la déforestation.

S'ils se félicitent de cette loi, les représentant des peuples autochtones estiment qu'elle reste insuffisante pour protéger les espèces :

"Au moins trois quarts des biomes (les communautés animales et végétales) de la région du Cerrado ont été exclus de l'obligation de garantir la traçabilité des produits, ce qui aura un impact sur au moins 110 communautés et peuples traditionnels", souligne Dinamam Tuxam, coordinateur des peuples autochtones du Brésil.

Les peuples autochtones demandent que leur voix soit entendue là la COP15 de Montréal, alors que leurs territoires abritent 80 % de la biodiversité restante de la Terre, selon les experts climatiques de l'ONU. Selon les estimations, un million d'espèces sont menacées d'extinction, un tiers des terres sont gravement dégradées et les sols fertiles disparaissent.