Publicité

Copé remporte la présidence de l'UMP avec 98 voix d'avance, quatre de moins qu'Aubry pour le PS en 2008

Record battu: après 24 heures de recomptage, la commission interne de l'UMP chargée du contrôle des opérations électorales (Cocoe) a déclaré Jean-François Copé vainqueur de l'élection pour la présidence du principal parti d'opposition avec, sur environ 175.000 votants, 98 voix d'avance sur François Fillon, quatre de moins que lors de l'élection de Martine Aubry face à Ségolène Royal à la tête du PS en 2008. Selon les chiffres rendus publics par le sénateur Patrice Gélard, président de la commission, un peu avant 23 heures, Jean-François Copé a recueilli 87.388 voix (50,03%) et François Fillon 87.290 voix (49,97%). En 2008, après une nuit de palabres et de contestations, Martine Aubry l'avait elle emporté de 42 voix sur Ségolène Royal sur un total de 135.000 bulletins, mais après examen des contestations par la commission de recolement du PS, son avance avait été portée à 102 voix. Lors d'une allocution, le maire de Meaux a annoncé qu'il avait téléphoné à son rival pour l'inviter à le «rejoindre»: «Mes mains et mes bras sont grand ouverts. [...] Je n'ai ni amertume ni rancoeur. Ce qui nous rassemble est infiniment supérieur à ce qui nous divise.» Dimanche soir, les deux hommes s'étaient successivement déclarés vainqueurs un peu avant minuit: Jean-François Copé avait annoncé en direct à la télévision sa victoire vers 23h30 en se félicitant que les militants lui aient accordé «la majorité de leur suffrages»; un quart d'heure plus tard, François Fillon, en se fondant sur la remontée de tous les résultats, avait revendiqué une «courte victoire» de 224 voix en attente de confirmation de la Cocoe. «Je ne laisserai pas voler la victoire aux militants», avait ajouté l'ancien Premier ministre. Toute la journée de lundi, l'incertitude la plus grande avait régné sur le nom du vainqueur et sur l'écart final, comme en témoignent les informations qui filtraient. Chaque camp avait soulevé l'hypothèse (...) Lire la suite sur Slate.fr