Conversion au bio : comment soutenir les agriculteurs qui sautent le pas
"Mon grand-oncle a pris la décision de convertir son exploitation agricole en bio, et deux ou trois années compliquées ont suivi", se souvient Maxime Durand. Une durée "habituelle" pour tous les agriculteurs qui sautent le pas de la conversion biologique et doivent se plier aux strictes réglementations du bio, sans avoir encore le label qui va avec… ni les prix. Alors, pour accompagner et encourager les producteurs qui suivent le même chemin, l'entrepreneur a eu une idée.
Une marque pour les produits issus d'exploitations en conversion
"On accompagne l'agriculteur dès qu'il a sa première culture" avec des pratiques de culture biologiques, explique Maxime Durand au micro de La France bouge. En 2020, il a cofondé BioDemain, une startup rassemblant à l'époque 30 producteurs - elle en compte désormais plus d'une centaine. L'idée est simple : rassembler sous la même marque les produits issus d'exploitations en conversion, pour attirer l'œil du consommateur… et permettre une meilleure rémunération de l'agriculteur pendant ces fameuses deux à trois années.
Concrètement, BioDemain parvient à payer les producteurs 80% de plus que les prix "conventionnels". "On n'a pas mal de céréaliers qui nous font la demande, des arboriculteurs aussi. Globalement, cela concerne toutes les filières", s'enthousiasme l'entrepreneur.
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