Convention sur la fin de vie : des députés LR écrivent à Élisabeth Borne

La Première ministre Élisabeth Borne lors du lancement de la Convention citoyenne sur la fin de vie au Conseil économique, social et environnemental le 9 décembre 2022.  - Credit:ALAIN JOCARD / POOL / AFP
La Première ministre Élisabeth Borne lors du lancement de la Convention citoyenne sur la fin de vie au Conseil économique, social et environnemental le 9 décembre 2022. - Credit:ALAIN JOCARD / POOL / AFP

Ils sont vingt députés LR à avoir pris la plume, à l'initiative de Yannick Neuder (Isère), pour alerter la Première ministre sur les méthodes de travail de la convention citoyenne sur la fin de vie. Ces parlementaires s'inquiètent des conditions de déroulement de ces débats, organisés par le Conseil économique, social et environnemental (Cese) réunissant 150 citoyens tirés au sort pendant neuf week-ends de travaux.

D'après les chiffres diffusés en direct par le Cese le 19 février, 72 % des citoyens consultés dans le cadre de cette convention se sont prononcés en faveur d'une ouverture au suicide assisté et 66 % en faveur de l'euthanasie. Sauf que la communication de ces chiffres, avant même la fin des travaux, a suscité de nombreuses protestations, notamment de la part des membres de la convention citoyenne.

« Cette méthode de travail, vivement défendue par le gouvernement […] concentre aujourd'hui de nombreux soupçons et critiques », s'inquiètent les parlementaires. Dans leur courrier à Élisabeth Borne, ils rappellent qu'environ un quart des citoyens de la convention ont signé un courrier adressé à Claire Thoury, présidente du Cese, faisant état de dysfonctionnements, « d'erreurs de vote », de maladresses dans la procédure, de lacunes d'informations, ou encore de biais durant ces travaux. L'existence de ce courrier avait été rendue publique dans un article du Figaro, Malaise et soupçons d'instrumentalisation à la Convention citoyenne sur la fin de vie.

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