Convention démocrate : bienvenue à Chicago, symbole “des errements des progressistes”

“Chicago, ville chancelante”, titre le New York Post, alors que la convention nationale démocrate prend ce lundi 19 août ses quartiers, pour quatre jours, dans la plus grosse ville de l’Illinois.

Selon le tabloïd new-yorkais, Chicago est l’exemple parfait des politiques désastreuses des démocrates : la mairie de la ville est en effet aux mains du parti depuis quatre-vingt-dix ans, tandis que l’État de l’Illinois est également dirigé par un gouverneur démocrate, J.B. Pritzker.

Pour le New York Post “après près de cent ans de régime démocrate, la Windy City [la ‘ville des vents’, surnom de Chicago] est dans une situation désespérée. La hausse de la criminalité, les impôts élevés, la dette écrasante, les infrastructures en ruine et le déclin de la population ne sont que quelques-unes des misères infligées à ses citoyens”.

Et le tabloïd de rappeler que la ville est “la capitale du meurtre aux États-Unis”. On y dénombre “une personne blessée par arme à feu toutes les deux heures et une personne tuée toutes les dix-sept heures”. Bien sûr, rien de tout cela ne devrait être visible pour “les quelque 35 000 participants attendus à la convention démocrate et 15 000 membres des médias venus couvrir l’événement”, explique le quotidien new-yorkais. Le comité national démocrate, l’organe central du parti, a fortifié les abords du lieu de la convention, “construisant un mur comme celui que les démocrates se refusent justement à bâtir à la frontière sud du pays”.

Dans son éditorial, le Wall Street Journal n’y va pas non plus de main morte pour critiquer le contre-modèle de Chicago, vitrine, selon le quotidien conservateur, “des errements de la gouvernance des progressistes”.

“Bienvenue à Chicago, chers délégués à la convention nationale démocrate de 2024”, ironise le journal et surtout “n’hésitez pas à regarder autour de vous pendant que vous êtes ici, mais peut-être pas trop longtemps après la nuit tombée”. Et le journal de détailler l’ensemble des maux qui affligent la ville, de sa criminalité galopante à son taux de chômage record, en passant par ses commerces en berne, ses écoles publiques à la traîne et sa lourde dette municipale.

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