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Contre le paludisme : la résistance s'organise

Contre le paludisme : la résistance s'organise

En octobre 2011, l'Agence européenne du Médicament autorisé un nouveau médicament contre le paludisme. La lutte contre cette maladie infectieuse - l'une des plus meurtrières qui soient- bénéficie désormais d'une arme nouvelle pour faire pièce aux millions de contrefaçons et autres médicaments frelatés actuellement en circulation. Etat des lieux. L'OMS dit ‘ACT'. Actuellement, le traitement du paludisme repose sur des associations médicamenteuses comportant de l'artémisinine (ACT). Selon les estimations de l'OMS, 80 pays ont adopté les ACT comme traitement de première intention du paludisme à Plasmodium falciparum – le principal parasite en cause – « non compliqué ». Le dernier traitement approuvé contre cette forme de paludisme - l'Eurartesim® - est une combinaison fixe de deux molécules : la dihydroartémisinine et la piperaquine. Il a été développé grâce à un partenariat public-privé associant Medecines for Malaria Venture (MMV – une structure notamment financée par la Fondation Bill et Melinda Gates pour coordonner la recherche et le développement sur le paludisme), l'Université d'Oxford (Grande-Bretagne) et le laboratoire italien Sigma-Tau. Le Dr Andreas Diedenhofen, son Directeur international en charge des affaires médicales, a été au coeur du développement du nouveau médicament. « La classe des ACT est effectivement la plus efficace », explique-t-il. « Les dérivés de l'artémisinine sont les molécules les plus efficaces. Ils pénètrent à l'intérieur de Plasmodium et y délivrent des radicaux libres mortels pour le parasite ». Le deuxième effet qui tue...En fait, la plupart des parasites sont tués. Mais « il en reste toujours 5% à 6%... », poursuit le médecin. « C'est justement à cause de ces quelques parasites rémanents que le risque de résistance est très élevé, et que l'OMS a interdit l'utilisation de l'artémisinine seule. A ce stade en effet intervient la deuxième molécule utilisée dans le cadre du traitement : la pipéraquine chez nous ou la luméfantrine (...) Lire la suite sur destinationsante.com


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