Contre l’Etat islamique, Londres forme les rangs

L’armée britannique avait entraîné les soldats irakiens en 2005.

Le Royaume-Uni s’apprête à entraîner les combattants de l’opposition syrienne modérée.

L’armée britannique va entraîner «l’opposition syrienne modérée» combattant le groupe Etat islamique (EI), a annoncé jeudi le ministère de la Défense à Londres. «Dans tous les cas, il revient aux forces locales de battre l’EI, et nous allons les aider à mettre en place des forces terrestres qui soient suffisamment efficaces en Syrie, ainsi qu’en Irak», a déclaré le ministre de la Défense, Michael Fallon, devant le Parlement britannique qui se réunissait pour la dernière fois jeudi, avant sa dissolution, lundi, dans la perspective des législatives du 7 mai.

Absence. Le ministre de la Défense a précisé que 75 instructeurs militaires allaient participer à ces formations de maniement d’armes légères, tactique d’infanterie et gestes médicaux. Le Royaume-Uni entraîne déjà les forces irakiennes et kurdes dans le nord de l’Irak. Les combattants de l’opposition syrienne seront quant à eux formés en Turquie, pays membre de l’Otan, et dans d’autres Etats de la région, alliés de la coalition internationale contre l’organisation terroriste, dans les prochaines semaines.

Fallon a ajouté que Londres allait aussi envoyer deux avions Sentinel dans la région pour surveiller l’activité de l’EI. Depuis lundi, les chasseurs-bombardiers Tornado et des drones Reaper britanniques ont mené 194 frappes en Irak. Londres a cependant jusqu’ici refusé de participer à des interventions en Syrie.

En février, la commission de la Défense du Parlement britannique avait critiqué dans un rapport le rôle «étonnamment modeste» joué par le Royaume-Uni au sein de la coalition internationale. Elle avait annoncé avoir établi que Londres n’avait conduit jusque-là que 6% des bombardements contre l’EI et s’étonnait de l’absence d’experts militaires britanniques sur le théâtre des opérations. «Le Royaume-Uni demeure à l’avant-garde des efforts de la coalition militaire pour soutenir le gouvernement irakien dans son combat contre (...)

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