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Contre Éric Ciotti, Christian Estrosi dénonce une collusion avec l’extrême droite

Christian Estrosi aux journées parlementaires du parti Horizons à Fontainbleau le 16 septembre.
BERTRAND GUAY / AFP Christian Estrosi aux journées parlementaires du parti Horizons à Fontainbleau le 16 septembre.

POLITIQUE - Ce n’est un secret pour personne. La rancune entre ces deux figures de la droite niçoise, anciennement proches, est particulièrement tenace. Nouvelle illustration ce mardi 29 novembre sur le plateau de LCI, où le maire de Nice Christian Estrosi (désormais allié d’Emmanuel Macron) était invité.

Interrogé sur la campagne pour la présidence des Républicains, pour laquelle son ex-ami Éric Ciotti fait figure de favori, l’édile niçois n’a pas retenu ses coups. Plus précisément, il était invité à commenter le choix fait par le député des Alpes-Maritimes, qui a fait de la candidature de Laurent Wauquiez à la présidentielle de 2027 l’un de ses principaux arguments de campagne.

« Je le connais bien, pour en avoir fait un député et lui avoir confié ma succession à la présidence du conseil général des Alpes-Maritimes », a d’abord taclé Christian Estrosi, accusant son meilleur ennemi, qu’il juge « prêt à tout », de pactiser avec l’extrême droite, que ce soit dans les idées ou dans les faits.

« Vu les accords qu’il a déjà passés pour son propre compte il y a quelques années de cela, après s’être engagé derrière moi, derrière (Nicolas) Sarkozy, derrière (François) Fillon, derrière (François) Baroin… Il a toujours été le numéro 2 de quelqu’un. S’il s’engage à être le numéro 2 d’un Laurent Wauquiez, c’est sans doute pour lui apporter aussi l’esprit de rassemblement de toutes les extrêmes droites qui soient, comme il les a pratiquées lui-même », a-t-il poursuivi.

Cette déclaration intervient à quelques jours du premier tour de l’élection à la présidence des Républicains, qui se déroulera à partir de ce samedi 3 décembre. Une élection où le député des Alpes-Maritimes, finaliste de la primaire LR l’an passé, paraît bien placé face au président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, et au député du Lot Aurélien Pradié.

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