Ce constructeur, dans la tourmente, va supprimer 9 000 postes et réduire sa production

Nissan a lancé la production du nouveau Juke dans son usine de Sunderland, en Angleterre.

Nissan, comme beaucoup d'autres acteur de l'industrie automobile, fait face à des turbulences financières. Le deuxième trimestre de son exercice fiscal s'est soldé par une perte nette inattendue de 56 millions d'euros, alors que les analystes anticipaient un bénéfice. Parallèlement, son chiffre d'affaires a chuté à 18 milliards d'euros, enregistrant un recul de 5 % par rapport à l'année précédente.

Face à cette situation préoccupante, Nissan a annoncé des mesures urgentes pour redresser ses performances. Dans un communiqué, le groupe a déclaré vouloir bâtir une entreprise "plus réactive et plus résistante, capable de s'adapter promptement aux évolutions du marché".

Des réductions de coûts et des suppressions d'emplois

Pour se restructurer, Nissan compte réduire drastiquement ses coûts. Le groupe a fixé un objectif de réduction de 1,8 milliard d'euros sur ses coûts fixes et de 6,8 milliards d'euros sur ses coûts variables d'ici l'exercice 2024-2025. Pour atteindre cet objectif, le constructeur envisage une réduction de 20 % de sa capacité de production mondiale, ainsi que la suppression de 9 000 emplois à l'échelle internationale. Des mesures de rationalisation des frais sont également prévues, tandis que les investissements dans la recherche seront privilégiés.
Dans le cadre de cette stratégie de rationalisation, Nissan va également réduire sa participation dans Mitsubishi en passant de 34 % à 24 %.
En raison des résultats décevants du deuxième trimestre, Nissan a révisé à la baisse ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice fiscal 2024-2025, qui se...Lire la suite sur Autoplus