En quoi consiste le « trimestre anti-inflation » lancé par le gouvernement ?
Il avait promis de prendre des mesures d’ici la mi-mars. Finalement, le gouvernement a mis un coup d’accélérateur pour lutter contre la flambée des prix de l’alimentaire. Ce lundi 6 mars, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a annoncé la mise en place d’un « trimestre anti-inflation » dans toutes les enseignes de supermarché. Jusqu’à la fin du mois de juin, cette opération va imposer aux distributeurs de proposer des prix bas sur de nombreux produits alimentaires et d’hygiène. La liste des articles concernés n’a pas été arrêtée tout comme leurs montants. « Chaque distributeur fera les efforts qu'il souhaite sur un certain nombre de produits qu'il définira » a précisé le ministre. « Je crois à la liberté de commerce, on ne fixe pas les prix administrativement ».
Pour parvenir à ces réductions, les enseignes ont consenti à rogner sur leurs marges. Un manque à gagner estimé à plusieurs centaines de milliers d’euros. Mais le gouvernement et la situation économique semblent l’exiger. Entre février 2022 et février 2023, les prix de l’alimentaire ont bondi de 14% selon l’Insee. Les négociations entre les industriels et les distributeurs se sont achevées le 1er février et font craindre une nouvelle hausse de l’ordre de 10%. Cette bagarre entre ceux qui fabriquent les produits et ceux qui les vendent est annuelle. Cependant, vu le contexte, le trimestre anti-inflation débouchera exceptionnellement sur une nouvelle période de négociation cet été. L’enjeu est simple : les prix de gros (...)
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