En quoi consiste le mutualisme entre certaines espèces animales ?

Dans le règne animal, le mutualisme se caractérise comme une forme de coopération entre deux espèces différentes. En termes d’interaction, le mutualisme repose sur un équilibre bénéfique à chacune des espèces. Un des exemples emblématiques de mutualisme peut être illustré dans le milieu marin à travers les liens qui unissent les poissons-clowns aux anémones de mer. En effet, pour échapper à ses prédateurs, le poisson-clown trouve souvent refuge dans l’anémone de mer. En retour, il lui apporte secours et défense contre certaines espèces susceptibles de la manger. Notez qu’il n’est jamais question de domination, mais plutôt de partenariat et de coopération qui profitent aux deux.

S’il semble particulièrement avantageux pour les deux parties, le mutualisme se distingue toutefois d’autres relations interespèces. Dans le cadre du commensalisme, la relation semble davantage unilatérale, car une espèce tire avantage de l’autre sans pour autant lui nuire, mais également sans l’aider. C’est le cas des oiseaux qui font leurs nids dans les arbres et utilisent leurs branches pour se protéger, sans que cela soit profitable à l’arbre. Quant au parasitisme, il n’est pas question d’entraide ni de soutien, mais plutôt de tirer profit d’un autre organisme, qu’il soit humain ou végétal. La tique, par exemple, trouve des ressources chez l’espèce animale, et affaiblit, même de manière minime, ce dernier.

Le mutualisme ne se limite pas aux interactions entre poissons et animaux. Il existe bel et bien (...)

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