Le Conseil d’État valide l’expulsion de la militante palestinienne Mariam Abou Daqqa
Fin d’une bataille judiciaire. Le Conseil d’État a donné son feu vert mercredi à l’expulsion de la militante palestinienne Mariam Abou Daqqa, infirmant une décision du tribunal administratif de Paris qui avait suspendu l’arrêté d’expulsion pris par le ministère de l’Intérieur à son encontre.
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« Le ministre de l’Intérieur est fondé à soutenir que c’est à tort que la juge des référés du tribunal administratif de Paris a suspendu l’expulsion » de la militante du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation de gauche radicale qualifiée de « terroriste » par Israël et l’Union européenne, a estimé le Conseil d’État pour justifier l’annulation de l’ordonnance du tribunal administratif de Paris.
Membre d’une organisation qualifiée de « terroriste »
La plus haute instance juridique administrative française reconnaît « qu’aucun trouble matériel à l’ordre public n’a été constaté » à l’occasion des interventions publiques de Mme Abou Daqqa, âgée de 72 ans, sur le sol français.
Il fait cependant valoir dans son ordonnance que Mme Abou Daqqa est « non seulement demeurée membre du Front populaire de libération de la Palestine mais qu’elle est une dirigeante du mouvement ». Or, rappelle le Conseil d’État, le FPLP « a commis, de 2002 à 2015, 13 attentats contre des civils israéliens, faisant de nombreuses victimes ».
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