Conscience de soi, mémorisation...Les surprenantes capacités mentales des animaux révélées par la science !
Toute langue a ses gros mots. Dans celle des spécialistes du comportement animal, le pire est en plus un grand mot : l ‘"anthropomorphisme". Cette tendance consiste à observer les espèces animales en leur prêtant des intentions, des sentiments, des pensées comparables aux nôtres. Pour un éthologue, il s’agissait de la dernière tentation à éviter - un aller simple pour le purgatoire académique.
Enfin ça, c’était avant. Dès les années 1990, le primatologue néerlandais Frans de Waal a eu l’audace de pointer le risque inverse : l’"anthropodéni". Autrement dit, pourquoi s’interdire de voir ce qui nous relie aux animaux non humains puisque, d’après la biologie, Homo sapiens n’est rien d’autre qu’un animal ? Pour nombre d’éthologues, cela a été une réelle libération. Depuis une dizaine d’années, assumant un anthropomorphisme tempéré, la recherche s’est profondément renouvelée, changeant radicalement notre regard sur la vie intérieure des animaux.
Faut-il parler de pensée ? D’esprit ? Un vocabulaire qui sonne bien trop humain. Les spécialistes préfèrent parler aujourd’hui d’ "états mentaux". Comme nous ne pouvons utiliser le langage pour questionner les principaux intéressés, c’est donc par l’observation de leur comportement que nous prenons connaissance de ce qu’ils "pensent". Postuler des états mentaux chez l’animal est assez différent de lui prêter de l’intelligence. Il ne s’agit plus de savoir s’il peut manipuler un outil ou se sortir d’un labyrinthe mais on scrute sa façon, subjective, (...)
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