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Conor McGregor, le retour aux ­affaires du monstre sacré de l'ultimate

L'annonce se voulait officielle, mais d'aucuns reniflaient le coup de bluff. Conor McGregor qui se retire du MMA (mixed martial arts)? Déjà vu. Il en avait déjà été question après trois combats. Puis en 2016, sitôt cédée sa ceinture des plumes de l'UFC (Ultimate Fighting Championship), organisateur référence de cette discipline imbibée d'arts martiaux et de pugilat. Cette fois, dix jours ont suffi pour rendre caduc son tweet de néoretraité, émis le 26 mars avec cette postface : "Maintenant, à moi les piña coladas!"

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Le voilà donc de retour aux ­affaires, une expression qui lui va bien ; dans une ville, Las Vegas, qui colle à ses extravagances. Aux dires de l'UFC, il a fallu trois minutes pour écouler les tickets pour le duel de samedi face à l'Américain Donald Cerrone, malgré des tarifs corsés (de 300 à 1.500 dollars). Recette billetterie : 10 millions. Même inactif depuis quinze mois, le combattant irlandais de 31 ans reste aux yeux du grand public l'incarnation du MMA. Son palmarès y est pour quelque chose : il a été le premier à régner simultanément sur deux catégories et à gagner dans trois. Au passage, le K.-O. le plus rapide, titre en jeu : treize secondes.

En vitrine avec Ronaldo

Mais il y a surtout le reste. Le style, costards trois pièces électriques avec plein de tatouages dessous. Dont son nom, barrant le poitrail telle une marque déposée. La trajectoire, celle du working class hero sorti de Crumlin, quartie...


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