Une connexion unique dans le cerveau des chiens
Quand ça renifle les crottes, c’est un peu énervant. Il faut bien l’avouer. Mais quand ça renifle des drogues, des bombes, des victimes de catastrophes ou même des maladies, c’est tout de suite bien plus intéressant. Et c’est connu depuis bien longtemps, le chien a un odorat exceptionnel.
Des chiens entraînés pour flairer le coronavirus
Quand on y regarde de plus près, ce n’est pas très étonnant. La muqueuse qui se cache dans la truffe du chien a une surface 50 fois plus importante que celle qui se trouve dans notre nez. Elle se compose de 200 millions à 1 milliard de capteurs d’odeur. Pour comparaison, le nôtre, toujours de nez, n’en compte pas plus de 5 millions !
Côté cerveau, même constat. Le bulbe olfactif du chien — comprenez la région du cerveau qui traite les messages envoyés par les capteurs d’odeur — est jusqu’à 30 fois plus gros que celui de l’être humain. Avec environ 40 fois plus de cellules dédiées à l’analyse des odeurs.
Et tout ça, c’est sans parler de l’organe surprenant que les vétérinaires appellent organe voméronasal. Il est placé dans le palais supérieur du chien. Relié au nez par deux petits canaux. Grâce à lui, le chien peut analyser des odeurs avec une finesse incroyable. Même lorsque les molécules odorantes ne sont pas légion.
L’odorat et la vue connectés l’un à l’autre
Le pouvoir extraordinaire du chien pourrait sembler déjà ne plus avoir de secret pour les scientifiques. Mais ce serait oublier leur curiosité sans limite. Parce que malgré tout, ils restaient perplexes face à un chien dont l’odorat apparaît un million de fois plus efficace que le nôtre. Alors ils ont fait appel à une technique de neuro-imagerie avancée pour...
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