Sécurité informatique : tous connectés, tous responsables

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Une culture de la sécurité informatique est nécessaire en France, ne serait-ce que pour arbitrer des choix comme la facilité d’accès aux données pour les services de renseignements : ces facilités ne sont souvent que des failles informatiques, susceptibles d’être utilisées de façon moins légitime.

Tribune. Pour qui en doutait encore, l’année 2018 a une nouvelle fois montré que la menace numérique n’est pas éthérée et que les défis pour la sécurité numérique restent immenses. Plus sophistiquées, mieux élaborées, plus destructrices et touchant désormais toute la société, du citoyen à la grande entreprise jusqu’à nos institutions démocratiques, les attaques informatiques sont entrées dans une dimension nouvelle.

Premier constat : les attaquants exploitent de plus en plus les relations de confiance établies entre les entreprises et leurs partenaires pour accéder aux données et informations sensibles. Pour contourner les dispositifs de détection des entreprises ciblées, ils s’attaquent en effet à leurs prestataires ou leurs fournisseurs, généralement moins bien sécurisés. Le second constat est encore plus préoccupant : qu’il s’agisse d’Etats ou d’organisations criminelles, les attaquants s’attachent aujourd’hui à préparer les conflits de demain. De nombreuses intrusions dans des infrastructures numériques critiques semblent en effet avoir pour but de préparer des attaques futures. Energie, transports, santé… Tous les secteurs sont concernés et la menace va croissant à mesure de la numérisation de la société.

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Tous connectés, tous impliqués, tous responsables : voilà l’approche fondamentale que nous devons porter. D’abord car la sécurité numérique doit sortir de son domaine réservé pour associer l’ensemble des architectes de la société numérique. Si l’on pense à l’intelligence artificielle, à la santé connectée ou aux voitures autonomes, les formidables usages rendus possibles par le numérique ne pourront en effet (...)

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