Conflits. En Irak, les minorités de la plaine de Ninive menacées par les tensions géopolitiques

Après avoir subi les affres de Daech, les communautés minoritaires du nord-ouest de l’Irak sont prises en étau entre les forces turques et iraniennes et victimes du bras de fer opposant les Kurdes au gouvernement irakien, déplore Asharq Al-Awsat.

Dans le nord-ouest de l’Irak, “les régions de la plaine de Ninive accueillant les minorités [religieuses et ethniques] sont devenues des zones de tension sécuritaire et de messages politiques et une arène de règlement des conflits internationaux, régionaux et locaux”.

C’est le constat amer que dresse dans le quotidien panarabe Asharq Al-Awsat un ancien député issu de la communauté yézidie.

Sur ces terres, “parmi les plus diverses d’Irak, où vivent un large éventail de chrétiens, de yézidis, de Chabaks, de Kakaïs et d’autres minorités musulmanes arabes”, ces populations continuent de s’accrocher à la terre de leurs ancêtres malgré leur “impuissance”, poursuit le journal.

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Pris en étau entre l’Iran et la Turquie

Parmi ces minorités, les yézidis sont sans doute ceux qui ont payé le plus lourd tribut ces dernières années. La communauté, rappelle Asharq Al-Awsat, a été victime de persécutions généralisées de la part du groupe djihadiste État islamique (EI).

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Un certain nombre d’entre eux ont pu rentrer chez eux après la défaite de l’EI, en 2017. Mais la population

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