Conflit à Gaza : tensions diplomatiques entre Israël et la Norvège
À Oslo, le ministre norvégien des Affaires étrangères Espen Barth Eide a immédiatement réagi et qualifié cette décision "d'action extrême qui aura des conséquences dans les relations entre les deux pays ".
Le gouvernement de Benjamin Netanyahu reproche aux norvégiens la reconnaissance de l’État de Palestine, mais aussi sa participation à une action en justice contre des dirigeants israéliens devant la Cour pénale internationale.
Un rapport accablant pour des soldats israéliens
Cette décision intervient alors qu'un rapport de Human Rights Watch a révèlé que des soldats israéliens ont tué au moins sept Palestiniens d'une même famille et en ont grièvement blessé deux autres, lorsqu'ils ont attaqué une maison à Gaza City au mois de décembre.
Les membres de la famille encore vivants ont déclaré qu'il n'y avait pas de militants ou d'armes à l'intérieur de leur maison et que cette famille n'avait aucun lien avec un quelconque groupe terroriste.
L'armée israélienne n'a pas encore répondu à ces allégations.
Les pays occidentaux et les pays arabes dans la crainte d'une possible attaque de Téhéran et de ses alliés
Par ailleurs, l'Arabie saoudite, sans toutefois faire directement référence à Israël, a qualifié ce mercredi, l'assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran, de "violation flagrante" du droit international, ainsi "qu'une menace pour la paix et la sécurité régionales".
Cette déclaration intervient dans un contexte déjà tendu au Moyen-Orient, alors que les craintes d'une guerre de plus grande ampleur s'intensifient.
Tous les regards sont depuis tournés vers l’Iran qui a promis une riposte à Israël.